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Tu t’es déjà demandé pourquoi tes enfants sont-ils si détestables avec toi alors que les autres enfants que tu côtoies ressemblent à de parfaits petits anges? Polis, souriants, calmes, bref tout ce que tu idéalisais pour ta progéniture. Parce qu’on ne se le cachera pas, avant de les expulser, ces chers petits, on les ambitionne parfaits.

Tu te sens coupable de ça? C’est fort possible et tu n’es pas seul(e) dans cette situation. Voici quelques trucs pour mieux vivre avec ce sentiment tabou : mes enfants m’épuisent et je me sens mieux sans eux.

D’où vient ce sentiment inavouable ?

Le travail et même aller faire l’épicerie devient un loisir très agréable quand on a envie de s’évader de la maison. Nos p’tits monstres nous épuisent mais on n’osera jamais le dire à voix haute. On le garde pour soi et on accumule. Et on culpabilise. C’est peut-être un peu la faute à la charge mentale qu’on s’impose et à l’épuisement parental qui suit inévitablement, et qui se reconnait par la sensation de se sentir moins efficace et compétent dans son rôle de parent, l’impression que le lien affectif avec son enfant est brisé, le sentiment de n’être jamais bien en présence de ses enfants.

Lorsqu’on est en burnout parental, on voit tout en noir. Il est tout à fait normal alors que nos enfants nous paraissent pires que les autres. Il y a des façons de renverser les choses.

Comment retrouver le plaisir d’être avec ses enfants

Premièrement, ne te mets pas trop de pression. Tu as le droit de prendre des pauses et d’avoir des sentiments inavouables. Déjà, ça va t’enlever un poids sur les épaules.

Essaye aussi de renforcer les comportements positifs de ton enfant quand il est avec toi. C’est-à-dire d’arroser les fleurs et non les mauvaises herbes, de focusser sur les aspects positifs et donner du lousse sur le négatif. Ne te gêne pas pour féliciter l’enfant lorsqu’il fait quelque chose de bien. Plus tu renforces, plus l’enfant veut bien faire.

Pense à toi et fais des activités qui te plaisent. Tu as le droit de prendre une soirée pour aller au cinéma, un samedi après-midi pour aller magasiner, pour faire du sport ou une randonnée en forêt. Sans tes enfants.

Garde en tête qu’eux aussi peuvent trouver votre relation difficile et, tout comme toi, ont besoin d’air. Demande de l’aide pour certaines situations où ils ont besoin d’un soutien, par exemple les devoirs et leçons. Un ado du quartier que tes enfants trouvent sympathiques ferait très bien l’affaire. Aussi, ne te sens pas coupable de solliciter ton entourage ou organisme pour du répit. Quand on est reposé on est un meilleur parent après, c’est ça l’équilibre!

Consulte avant d’exploser. Si la situation devient intolérable ou que tu n’arrives pas à retrouver le plaisir d’être avec tes enfants, je te suggère de consulter. Les rencontres avec une travailleuse sociale servent à trouver, ensemble, des solutions à une problématique. Les séances sont confidentielles et permettent de s’ouvrir réellement, sans aucun tabou. Crois-moi, ça fait du bien.

Mais on fond, ça se peut aussi que tes enfants soient pires que les autres. Mais ce sont les tiens et tu les aimes. Les efforts en valent le coup!