Si tu es maman d’un enfant ayant des besoins particuliers, tu connais sans doute cette petite voix intérieure qui ne te lâche pas. Celle qui, après chaque décision ou réaction, te fait repasser la scène dans ta tête en boucle. Celle qui te pousse à te demander si tu as “bien fait”… ou si tu as, encore une fois, trop ou pas assez donné.
Ce doute constant est épuisant. Il sape ta confiance. Et il te vole l’énergie que tu pourrais mettre ailleurs… comme dans des moments de connexion avec ton enfant (ou avec toi-même).
Dans cet article, on va voir 3 phrases intérieures typiques qui montrent que tu doutes de toi comme parent — et surtout comment les stopper pour retrouver plus de sérénité.
« J’ai été trop sévère… »
Après une crise ou une situation tendue, tu repasses tes paroles dans ta tête : “J’aurais dû être plus douce… plus patiente…”. Ce genre de pensées t’installe dans la culpabilité, comme si tu devais toujours avoir une maîtrise émotionnelle parfaite.
Le problème : Tu oublies que poser des limites fait partie de ton rôle. Même si elles provoquent des pleurs ou de la frustration, elles sont essentielles pour la sécurité et la structure de ton enfant.
Comment stopper ce doute : Demande-toi : « Ma réaction visait-elle à protéger ou à punir ? ». Si c’est protéger, alors tu étais alignée avec ton rôle de parent. Respire. Tu as agi par amour, même si le ton était ferme.
« J’ai été trop permissive… »
À l’inverse, il t’arrive peut-être de penser : “J’ai cédé trop vite… J’ai laissé passer…”. Et là, tu te juges de ne pas être “assez ferme”, comme si chaque moment de souplesse allait effacer ton autorité.
Le problème : Être flexible n’est pas un signe de faiblesse. C’est même une compétence parentale essentielle, surtout avec un enfant atypique qui a besoin d’adaptations.
Comment stopper ce doute : Demande-toi : « Mon choix a-t-il permis d’éviter une escalade inutile ou de préserver notre lien ? ». Si oui, ce n’était pas céder : c’était ajuster ta réponse à la situation. Et ça, c’est de l’intelligence parentale.
« J’aurais pu faire mieux… »
C’est peut-être la phrase la plus universelle chez les mères : “J’aurais dû trouver une autre solution… Je n’ai pas fait assez bien…”. Ce discours intérieur te place dans une quête impossible : celle de la perfection.
Le problème : Tu ne peux pas tout anticiper. Et tu n’es pas un robot programmé pour gérer chaque situation sans faille.
Comment stopper ce doute : Remplace cette phrase par : « J’ai fait du mieux que je pouvais avec ce que j’avais à ce moment-là. ». Puis, note une petite victoire du jour — même minuscule — pour entraîner ton cerveau à reconnaître ce qui va bien.
En résumé
Ces 3 phrases — “J’ai été trop sévère”, “J’ai été trop permissive”, “J’aurais pu faire mieux” — ne sont pas juste des mots : elles reflètent un cycle de doute qui te fatigue mentalement et émotionnellement.
La clé pour en sortir, ce n’est pas de ne plus jamais douter, mais de reconnaître ces pensées, de les recadrer… et de te rappeler que ta valeur comme mère ne dépend pas de ta perfection.
Tu as le droit d’apprendre, de te tromper, de t’ajuster.
Et tu as surtout le droit de te sentir compétente… même dans les jours imparfaits.
Besoin d’aide pour retrouver confiance dans ton rôle de parent ?
Je sais à quel point le doute peut peser lourd. Dans mes accompagnements, on travaille ensemble à développer ta confiance, clarifier tes réactions et alléger ta charge mentale.
Je t’offre un appel gratuit de 15 minutes pour qu’on en parle ensemble et que tu repartes avec des pistes concrètes adaptées à ta réalité.
Réserve ton appel ici : https://jade.psylio.com/fr/ca/organizations/melanie-barabe