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Je m’installe en mode télétravail à la maison et j’entends mes filles crier et se chamailler. Je leur demande un peu de calme afin que je puisse mieux me concentrer mais elles ne m’écoutent pas. Ouf, tellement pas évident parfois de conjuguer mon rôle d’entrepreneure et celui de mère

Ces femmes d’antan, cheffe de famille à temps plein

Soudainement, j’ai une pensée pour toutes ces femmes qui, à l’époque de nos grands-mères, avaient beaucoup, beaucoup d’enfants. Celles-là même qui tombaient enceintes dès que l’homme revenait du bois. Tsé, cette fameuse période où la contraception était prohibée…

Une force mentale incroyable

Quand j’y pense un peu trop longtemps, à ces femmes d’antan, une question me revient sans cesse en tête : Comment ont-elles fait pour survivre et ne pas finir hospitalisées en psychiatrie? Pas que mes filles me rendent folles, mais quand même… Ça prenait une grande force mentale et une détermination extraordinaire.

Ces femmes qui n’avaient jamais une seconde à elle, étaient dans le don de soi du matin au soir et du soir au matin.

Don de soi ou entraide ?

Il est certain que les enfants différents, les enfants plus intenses, bref les enfants à besoins particuliers, il devait déjà en avoir à l’époque de ces femmes fortes. Ils ne sont pas apparus du jour au lendemain, quand même? C’est seulement qu’il n’y avait pas de diagnostic pour expliquer, pour comprendre, pour soutenir.

Je crois que si elles ont réussi, c’est parce qu’il y avait plus d’entraide entre les parents. Les enfants étaient éduqués de manière plus communautaire, comme le proverbe le dit : Ça prend tout un village pour élever un enfant. Le voisin se donnait le droit de faire de la discipline. Aujourd’hui, nous sommes davantage dans l’individualisme, chacun dans notre bulle, à ne pas vouloir se mêler des affaires des autres.

Tout le monde dehors !

Aussi, les enfants étaient plus souvent dehors. Sans écran en plus! Le parent en moi aimerait changer d’époque, parfois! Les enfants n’avaient pas accès à nos nouvelles technologies, ils s’amusaient entre eux, ils s’inventaient des jeux avec tout et rien. Ils connaissaient moins l’ennui que nos chers petits qu’il faut animer dès qu’on ferme les écrans. 

Et si on reprenait quelques valeurs familiales d’antan ?

Avant, la société était beaucoup moins axée sur la pression d’être bon partout, ce m’amène à faire un lien avec la hausse des problématiques liées à l’anxiété. Relâchons la pression, on a le droit d’avoir des lacunes, on a le droit d’être moins exigeant envers soi-même.

Aussi, les enfants avaient une certaine crainte vis-à-vis l’autorité. Les méthodes éducatives d’aujourd’hui ont bien changé, ce qui est très bien, cependant les enfants se permettent de désobéir davantage car ils craignent moins de confronter l’adulte.

Et si on revenait à l’essentiel et qu’on s’entraidait entre parents au lieu de se juger et de se faire compétition? Si comme parent on reprenait notre rôle d’autorité sans avoir peur?

Et si on laissait les enfants être des enfants et si on arrêtait de toujours structurer leur journée, ils auraient l’occasion de remettre leur imagination en marche? Avec une diminution du temps d’écran, bien sûr.

Et si on se permettait de lâcher prise, si on s’enlevait l’obligation d’être dans la perfection dans toutes les sphères de nos vies?

Je le répète encore, Hommage à vous chères super femmes! Vous étiez des héroïnes et probablement qu’on ne vous le disait pas!

Et à vous, chères super femmes d’aujourd’hui qui doivent accomplir beaucoup, qui doivent jongler avec différents défis, je vous lève également mon chapeau. Parce qu’être parent, c’est un voyage rempli d’imprévus…

Vous vous sentez épuisées, dépassées et vous anticipez les moments avec vos enfants? Faites-moi signe, j’ai des pistes de solutions.